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PIPOL 7 : NEWSLETTER 9 Marina Lusa & Jean-Claude Maleval

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Rien ne force personne à jouir, sauf le surmoi…
Marina Lusa


Au sortir de la Grande Guerre, les années 1920-1923 sont très dures en Autriche. Freud vit des heures difficiles et travaille d’arrache-pied pour entretenir sa famille nombreuse. Durant ces années sombres et douloureuses, il perd sa fille Sophie, son élève et patient Anton Von Freund, riche mécène hongrois qui soutenait le mouvement psychanalytique et notamment sa maison d’édition l’Internationaler  Psychoanalytischer Verlag, son petit-fils préféré Heinele. Au même moment, il découvre que son cancer de la mâchoire s’aggrave. Malgré tout, Freud ne chôme pas. Inlassablement, il consacre ce qui lui reste d’énergie en écrivant et publiant pour consolider son invention et le parcours entrepris.
 Ainsi, en 1920, Freud termine son essai Au delà du principe de plaisir où il met en question le principe de plaisir comme seul principe réglant le fonctionnement des rouages du psychisme. Il décrit alors un nouveau dualisme pulsionnel : invisiblement mêlée à Éros, une pulsion muette et silencieuse est à l’œuvre, Thanatos, la pulsion de mort. Il poursuit, en 1921, avec Psychologie collective et analyse du moi où il expose la fonction  de l’Idéal-du-moi dans la formation des foules organisées comme l’armée  et l’église, mais aussi dans l’amour ou l’hypnose. Puis, en 1923, avec Le moi et le Ça, Freud propose une nouvelle tripartition de l’appareil psychique : le moi, le ça et le surmoi. Le moi, loin d’être le maître qu’on pourrait imaginer, y est coincé entre le ça, réservoir des pulsions qui sont acéphales et ne visent qu’à la satisfaction, et le surmoi, une instance pour le moins ambiguë, à première vue morale, mais qui peut devenir d’une redoutable sévérité et se déchaîner férocement contre le moi en y libérant la pulsion de mort.


“Les gens normaux doivent nous reconnaître comme de leur espèce.”
Jean-Claude Maleval



Les autistes qui peuvent témoigner de leurs difficultés affirment qu’ils ne sont ni des handicapés ni des victimes de leurs parents ou de la société. Quand ils écrivent c’est pour se faire reconnaître comme des êtres intelligents et pour demander une meilleure prise en considération de leur différence. “Moi en tant qu’autiste sers de porte-parole attitré aux autres autistes” écrit sur son ordinateur Birger Sellin, un authentique autiste de Kanner, dont les troubles restent sévères. Il précise vouloir persuader « les élus doués de parole que les personnes comme les autistes solitaires sont intelligents et ne doivent pas être rejetés ». Les gens normaux, ajoute-t-il, « doivent nous reconnaître comme de leur espèce et ils doivent écouter ce qu’ont à dire les muets sécuritaires ». L’autisme n’est pas une maladie affirme Jim Sinclair, « l’autisme, écrit-il, n’est pas quelque chose qu’une personne a, ou une “coquille” dans laquelle une personne est enfermée. Il n’y a pas d’enfant normal caché derrière l’autisme. L’autisme est une manière d’être. Il est envahissant; il teinte toute expérience, toute sensation, perception, pensée, émotion, tout aspect de la vie. Il n’est pas possible de séparer l’autisme de la personne… et si cela était possible, la personne qui vous resterait ne serait pas la même personne que celle du départ ». Temple Grandin ne dit pas autre chose : « Si je pouvais, d’un claquement de doigts, cesser d’être autiste, je ne le ferais pas. Parce que je ne serais plus moi-même. Mon autisme fait partie intégrante de ce que je suis ».


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La loi de la loi du coeur
C. Lacaze-Paule

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Pipol 7 sur Radio Lacan
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Hélène Deltombe
José R. Ubieto
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Victime ou victoire
Antoni Vicens
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Les commissions
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Victime… de son succès
Guy Briole

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  تاریخ انتشار: ۳۰ بهمن ۱۳۹۳، ساعت: 19:46